Chers amis,

Le lundi 4 Février 1980, Helen MAI recevra dans son atelier le club de LIVRY SEVIGNÉ, et les lionnes pourront également y venir admirer l'œuvre exceptionnelle de cette grande artiste qui met son talent au service de la peinture.

Mais à l'heure où la plupart du gros œuvre de la reconstruction ou de la restauration de nos monuments atteint le seuil de la décoration intérieure Helen MAI, considère comme une nécessité liée à son idéal, de rappeler à tout maître d'œuvre la ressource inégalable que peut présenter la peinture encauste des anciens. D'une solidité au moins égale à celle de la fresque dont témoigne la fraîcheur, au musée du LOUVRE, des portraits du Fayoum (2ème siècle avant et après J.C.) d'un éclat incomparablement plus vif qui fait littéralement surgir la composition du mur et d'un corps extrêmement dense, elle reste la gloire de la "KAUSIS" et de "L'inustion" ces fameuses actions éclairées par PLINE et VITRUVE par lesquelles, entre nombre de procédés où va intervenir le feu, les fers ou "Cestres" des GRECS - vont travaillant comme des pinceaux, modeler dans la chaleur les cires au préalable préparées par l'artistre, les fondre entre elles et les nuancer avant le frottage du panneau qui en recevra ainsi un éclat merveilleux.

Sont-ce toutes ces qualités qui ont fait que la cire ne se manifestant plus que de loin depuis l'essor de la peinture à l'huile ne fut cependant jamais totalement abandonnée. On peut le penser puisqu'à côté des preuves heureuses de l'huile elle constitue une émouvante et évidente chaîne de fidélité. Origine de l'écriture avec le stylet griffant les tablettes de la Bible et de l'Iliade, elle se colore et devient peinture dès l'Egypte : sarcophages et peintures de BENI HASSAN.

Elle se couvre de gloire en GRÈCE par la main de POLIGNOTE, PROTOGÈNE, EUPLRANOR, APELLE, NICIAS, PAUSIAS etc... S'illustre à l'ère chrétienne, sous CONSTANTIN : portrait encauste ; apparaît à la SAINTE CHAPELLE dans une Annonciation; se montra avec GOZZOLI au CAMPO SANCTO; avec Mantagna : martyre de SAINT SIMON le jeune (au cestre); poursuit sa route au Nord prédelle de la Vierge de SAINT VALBERT (pierre dorée et polychromée) revit dans un portrait de LUTHER, présumé de CRANACH (non au cestre) et trouble le XVIIIème de son mystère encauste que le XIXème enfin peut éclairer et ressusciter en partie.

 

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